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Collectif du 81 avenue Victor Hugo : La Municipalité demande à l’Etat de prendre ses responsabilités

Informée en 2015 sur l’occupation illégale d’un bâtiment privé à Aubervilliers par plusieurs personnes en situation irrégulière, la Municipalité avait multiplié les échanges avec la Préfecture de Seine-Saint-Denis pour trouver une issue favorable à la situation.

Informée en 2015 sur l’occupation illégale d’un bâtiment privé à Aubervilliers par plusieurs personnes en situation irrégulière, la Municipalité avait multiplié les échanges avec la Préfecture de Seine-Saint-Denis pour trouver une issue favorable à la situation.

Pour évoquer leurs parcours difficiles, certains membres de ce collectif se sont produits en mai 2015 sur la scène du théâtre national de la Commune dans le cadre d’une pièce intitulée « 81 avenue Victor Hugo » en référence à l’adresse du bâtiment occupé.

La Municipalité s’était alors réjouie de la volonté du préfet de Seine-Saint-Denis d’examiner leurs dossiers pour permettre des régularisations et des prises en charge d’hébergement.

L’évacuation du bâtiment occupé faite le mercredi 26 octobre à la demande des propriétaires du bâtiment a cependant mis en exergue une situation administrative non résolue et des lieux d’hébergements non adaptés pour certain d’entre eux.

Si depuis ce jour les occupants sont accueillis au théâtre de la Commune, lieu d’expression qui leur ont permis de raconter leur histoire, la ville d’Aubervilliers n’a pas les moyens financiers et humains pour répondre à leurs besoins d’hébergements d’urgences et durables.

La Municipalité demande que l’Etat prenne ses responsabilités en mettant tout en œuvre pour que les équipements publics de la commune ne soient pas utilisés pour palier à une situation qu’il lui incombe de gérer rapidement.

Avec 40% de logements sociaux, Aubervilliers répond aux besoins de sa population mais avec une ville qui grandit et des ressources financières limitées, les solutions d’hébergements sont de plus en plus rares pour les Albertivillariennes et Albertivillariens.

Pourtant aujourd’hui, de nombreuses communes d’Ile-de-France, région la plus riche de France, engrangent encore les bénéfices d’une politique d’exclusion au mépris de la loi SRU et misent depuis plus de 20 ans sur la stabilité de leur population.

Aussi, la Municipalité demande à l’Etat que ces communes prennent également leur part pour permettre aux membres du collectif du 81 avenue Victor Hugo de vivre dignement et en toute légalité.

La Municipalité