Entretenir et réhabiliter les écoles

Joli cadeau de rentrée pour les enfants de la maternelle Jean-Jacques Rousseau dont la cour de récréation a bénéficié d’une rénovation importante pendant l’été (420 000 €).

Ce mardi 1er août, affairés aux pieds des arbres, les ouvriers mettent la touche finale aux fosses recouvertes d’enrobé drainant qui vont contraindre les racines à plonger verticalement.
« On évite ainsi que les enfants se prennent les pieds dedans et de déformer le
nouveau revêtement  » explique Olivier Lutz, directeur général des services techniques en tournée sur les différents chantiers réalisés pendant les congés scolaires.

Chaque été depuis 2014, fidèle à son plan de rattrapage renouvelé en 2017, la Ville réalise des travaux dans ses écoles maternelles et primaires.

Après les 2 748 449 millions dépensés en 2016, la note s’élève cette année à près de 2,9 millions d’euros, permettant ainsi à 21 écoles de bénéficier de travaux jugés prioritaires après concertation avec les personnels et les représentants des parents
d’élèves.

Cela va de la sécurisation des établissements comme la pose de visiophone à Paul Bert, Firmin Gémier, Marc Bloch ou Anne Sylvestre, du remplacements des menuiserie à Balzac (450 000 €), du rehaussement des clôtures du groupe scolaire Victor Hugo, en passant par l’étanchéité et l’isolation de la toiture de Robespierre (250 000 €) ou encore le remplacement des gouttières et auvents extérieurs dans la cour de Jules Guesde (62 000 €).

Reconstruction du réfectoire de l’école Eugène Varlin

Intérieurs ou extérieurs, ces chantiers, parfois peu visibles, doivent être achevés quelques jours avant la rentrée pour permettre aux personnels d’entretien de préparer ensuite les locaux pour la rentrée.

C’est dire «  qu’il n’y pratiquement pas le droit à l’erreur ou aux retards  » reconnait on du côté des entreprises. C’est particulièrement vrai sur le chantier de reconstruction du réfectoire de l’école Varlin (650 000 €), entièrement détruit par un incendie volontaire l’année dernière.

Ici, en ce début du mois d’août, on a du mal à s’imaginer que la charpente en bois, encore dénudée, devra faire place au futur restaurant scolaire censé accueillir les centaines d’écoliers demi-pensionnaires du groupe scolaire Vallès-Varlin. Et pourtant, deux semaines plus tard, toiture, cloisons, portes et fenêtres ont donné forme à la structure.

«  Il faut reconnaître que les services techniques de la ville travaillent en étroite collaboration avec les entreprises, ce qui permet un bon suivi de chantier et le respect des délais de livraison », souligne Antony Daguet, premier adjoint en charge des travaux, en tournée sur les chantiers.

Mieux signaler les passages piétons

Le nouveau plan de rattrapage 2017/2020 prévoit de consacrer 11 millions d’euros sur 3 ans à la réhabilitation des écoles.

Ce budget inclut quelques nouveautés qui devraient intervenir en 2018, comme la pose de mobiliers urbains spécifiques devant les passages piétons placés au bord des trottoirs les plus empruntés par les écoliers. Figurines ou crayons géants fluorescent, si le choix n’est pas arrêté, le principe est acquis.

« Notre responsabilité est aussi de faire en sorte que le cheminement entre l’école et le domicile soit sécurisé, ce type de mobilier coloré et très visible est censé alerter les automobilistes et les inciter à lever le pied », précise Antony Daguet.

La touche finale sera assurée par le personnel municipal d’entretien chargé de nettoyer et de restituer chaque école sous son meilleur jour et fleurant bon le propre. Condition essentielle pour bien démarrer l’année scolaire.