Ville d’Aubervilliers

Festival Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis

publié le 24 mai 2017

Lieu de repérage et d’accompagnement pour les artistes, le rendez-vous annuel des Rencontres chorégraphiques propose une danse d’aujourd’hui qui témoigne des représentations du monde et explore les échos de l’ici et de l’ailleurs, traversée par l’altérité, l’intime et l’émotion dans des écritures singulières. Le public pourra se rendre d’une salle à l’autre, de La Commune-CDN d’Aubervilliers à l’Embarcadère, pour découvrir de multiples propositions artistiques aux esthétiques plurielles.

Simon Tanguy, Roger Sala Reyner, Fanni Futterknecht — France, Espagne, Autriche

I wisl I Could Speak In Technicolor , 2 danseurs – 50’ création
Dans les années 50, des militaires américains donnèrent du LSD à des civils pour observer ce que cela faisait. Une des cobayes, interviewée, répondit : « I wish I could speak in Technicolor » (« Je voudrais pouvoir parler en Technicolor »). Un programme insolite et séduisant duquel sont partis Simon Tanguy et son comparse Roger Sala Reyner, tous les deux danseurs, comédiens, mimes et clowns, pour travailler sur des états de conscience altérée…

Samedi 10 juin à 17 h 30 et dimanche 11 juin à 16 h
La Commune d’Aubervilliers (grande salle)

Pere Faura — Catalogne-Espagne

Sweet Tyranny – 8 danseurs – 60’ création
Le chorégraphe et danseur catalan Pere Faura aime citer cette phrase d’Oscar Wilde : « la seule obligation que l’on a avec l’Histoire, c’est de la réécrire. » C’est ce à quoi il s’emploie avec brio, puisant aussi bien dans les « classiques » de la danse contemporaine que dans les formes populaires.
Il a ainsi régulièrement travaillé à partir des standards de la pop culture (disco, musicals, porno), partant du principe que la séparation entre les différentes formes d’art est absurde.
Il y a donc toujours chez lui un amour assumé pour le spectacle et le spectaculaire, doublée d’une distance critique et d’un humour souvent ravageur.
Avec Sweet Tyranny – qui appartient à une trilogie baptisée Sweet Suite – il se lance dans une analogie chorégraphique entre la danse considérée comme une évasion et une extase, et la danse considérée comme un travail et une profession…

Samedi 10 juin à 19 h et dimanche 11 juin à 17 h 30
L’Embarcadère

Ann Van den Broek — Pays-Bas/Belgique

Accusations – 8 interprètes – 80’ création
Avec Auto-accusation de Peter Handke comme principale source d’inspiration, la pièce est une véritable
course de relais de mouvements, d’images, de films, de textes et de sons. Une soumission, une contemplation, une accusation, une lamentation, une résignation.
La création explore la frontière entre l’échec et le succès, et questionne l’homme et la société. Les choix jamais effectués, les opportunités jamais saisies, les erreurs qui hantent toujours, les désirs toujours insatisfaits.
Ann Van den Broek donne une lecture autobiographique et se concentre sur la frontière entre la danse et le théâtre, le concert et la performance.
Les interprètes emmènent les spectateurs dans un voyage d’introspection pour trouver le meilleur d’eux-mêmes.
Est-ce que l’idée qu’une personne puisse tout changer est une si douloureuse illusion ?
Accusations est un puissant et provocant « théâtre total », aussi bien pour les interprètes que les spectateurs…

Samedi 10 Juin à 21 h 30 & dimanche 11 juin à 19 h 30
La Commune Aubervilliers (petite salle)

Tout le programme sur www.rencontreschoregraphiques.com
Réservations auprès du festival : 01 55 82 08 01 / reservations@rencontreschoregraphiques.com
Les 10 et 11 juin 2016 à l’Embarcadère et à La Commune-CDN d’Aubervilliers