Ville d’Aubervilliers

Nuit Blanche 2023

publié le 25 mai 2023 (modifié le 2 juin 2023)

De 14h à 22h à POUSH - 153 Avenue Jean Jaurès

POUSH ouvre ses portes pour une rencontre entre l’art, les artistes et les publics. Avec un concert de l’Ensemble Écoute et de Rachel Koblyakov, des performances de Thibault Lucas et Jérôme Grivel, une intervention du Studio K. La soirée se prolongera à la Bodega.

De 16h à minuit aux Houloc - 3 Rue du Tournant

Carte blanche au Collectif Capsule - installation « Cloud »
Le Houloc donne une carte blanche au Collectif Capsule pour une installation immersive (son, vidéo-projection, sculptures).
« Cloud », du Collectif Capsule, présentera un environnement composé de plusieurs modules reliés entre eux au centre de l’espace. Il sera un écosystème dont chaque partie sera interdépendante.
« L’environnement créé par Cloud visera à suggérer l’état à venir de notre planète par une perspective non anthropocentrée. Le reste du vivant se mélangera alors aux objets techniques et matériaux industriels. C’est à travers cet état du monde post-humain que nous envisageons les objets et les formes que sont nos œuvres. Leurs fonctionnalités sont mystérieuses : elles s’efforcent à diffuser de faibles signaux lumineux et sonores, des échos d’un passé lointain. Nous imaginons alors l’arborescence d’une évolution future et les chemins inexplorés que prendra le vivant. »

De 20h à minuit aux Poussières - 1 Rue Sadi Carnot

David Poullard
David Poullard est un plasticien. Parfois illustrateur de caractères typographiques, parfois designer graphique, parfois enseignant. Son domaine principal de recherche est l’exploration de la vie quotidienne, de ce qui est proche, banal, moyen et ordinaire. Dans ses œuvres, il aborde et examine des thèmes tels que l’ordre / chaos / ordre / désobéissance / norme / imprévu / conditionnement / chemins détournés / augmentation / diminution.
Les projets développés pour cette exposition seront reliés par leur dimension poétique et politique, passant de l’étonnement du quotidien, du détournement de l’ordre à la critique de l’injonction et de la standardisation. Pour cet accès libre à Poussif, David Poullard invite à passer une marche.
Avec le soutien de la Métropole du Grand Paris, de la Ville d’Aubervilliers et du réseau Actes if.

De 20h à minuit à la Galerie Ygrec-ENSAPC - 29-31 Rue Henri Barbusse

Venez donc du côté du Centre d’art Ygrec-ENSAPC et du restaurant Au Bon Coin, rue Henri Barbusse. Là, une performance incroyable nous fait voyager sur les « Routes de sable », avec les artistes Ife Day, Léonce Noah et Vir Andres Hera.

« Routes de Sable »
Prolongeant l’univers du « Daftar » - projet filmique de Vir Andres Hera en plusieurs chapitres – cette performance met en scène trois êtres venus des sables pour tresser des récits fragmentés et interroger la dimension immémoriale de l’histoire. Au cours de cette performance, leurs rôles ne cessent de s’intervertir et leurs identités de muter.
Le projet « Routes de Sable » est soutenu par l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy, Le réseau TRAM.
Née en 1987 à Port-au-Prince, Ife Day est une artiste et performeuse. Son travail mêle textes, vidéos, installation et mouvements. Attachée aux décharges multiples que provoque le déplacement, elle nous invite sur le terrain de jeu protéiforme du rêve afin d’y envisager des métamorphoses sociales, familiales, politiques. Dans ses compositions, elle développe des textures spatio-temporelles et corporelles inspirées des mondes caraïbéens.

Léonce Noah est un chorégraphe, performeur et artiste plasticien ivoirien habitant en France. Son travail convoque une pluralité de langages qui sont les siens : le Baoulé, le français, et particulièrement le Nouchi : le parler d’Ivoirien·nes de classe populaire, langue métissée et créolisée par des apports des langues autochtones ivoiriennes. Il convoque les gestes du quotidien, et explore avec spontanéité la constante transformation du corps et de l’espace. L’écriture fait partie prenante de sa démarche. Elle reflète la mouvance et l’oralité des langues, en même temps qu’elle questionne l’héritage colonial.

D’origine mexicaine, Vir Andres Hera est cinéaste et artiste. Son travail oscille entre image en mouvement, nouvelles technologies, oralité et littérature. Ses installations vidéo questionnent l’histoire des représentations, les sources vernaculaires et savantes et mettent en lumière des récits émancipatoires afin de redéfinir le poids de l’histoire coloniale. Diplômé du MOCO, du Fresnoy Studio et de l’UQÀM, il fait partie du comité éditorial de Qalqalah قلقلة et enseigne à l’École Expérimentale d’Annecy-Alpes.
Les performances au Centre d’art Ygrec-ENSAPC seront suivies d’une performance de Côme Ferrasse et d’un live de Lina Filipovich au bar Au Bon Coin.