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JO c’est (presque) dans la poche

Le 13 septembre à Lima au Pérou, le CIO (Comité international olympique) désignera officiellement la ville hôte des Jeux olympiques et paralympiques 2024 et 2028.

Officieusement tous les voyants sont au vert pour Paris depuis que Los Angeles s’est dit prête à passer son tour.
La candidature parisienne bénéficie d’un large consensus national, politique, économique et sportif.

La Seine- Saint-Denis est particulièrement bien lotie avec la localisation sur son territoire du Stade de France, de la piscine de Marville à Saint-Denis, du village des athlètes à l’Île-Saint-Denis, du centre des médias au Bourget.
Aubervilliers n’avait pas été la dernière à soutenir le dossier de la capitale.
Mais aujourd’hui, l’issue positive annoncée dans quelques jours n’effacera pas l’amertume d’avoir été éjecté du podium.
A l’origine, le centre nautique olympique devait être construit sur les anciens terrains de Total au Landy, côté Aubervilliers.
Mais en juin 2016, le comité de candidature lui avait préféré une alternative en face du Stade de France, chez le voisin de Saint Denis.
Dur à avaler car dans la perspective des JO de Paris 2012 déjà, cet équipement devait voir le jour sur notre commune, Jeux ou pas Jeux. Mais rien ne sortit de terre. L’histoire repassera-telle les plats ?
La maire, Mériem Derkaoui a interpelé l’Etat, en exigeant que son engagement soit respecté.
Dans le cadre d’un Contrat d’intérêt national au Fort d’Aubervilliers, la municipalité y a obtenu la construction d’un centre aquatique intercommunal doté d’un bassin olympique.
A l’emplacement même où devait être implanté le vélodrome de Jeux si Paris avait obtenu ceux de 2008. Une consolation mince ?

Frédéric Lombard