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Sarah Ourahmoune de retour sur ses terres

La boxeuse, vice-championne olympique cet été, s’est vu réserver un accueil triomphal et festif lors de son arrivée, samedi 3 septembre, à Aubervilliers où elle a fait ses débuts au club Boxing Beats et s’est entraînée depuis.

Sur le ring installé au cœur du square Stalingrad, la boxeuse Sarah Ourahmoune, tout juste sacrée vice-championne olympique, n’était pas venue combattre, samedi 3 septembre.

Elle savourait sa médaille d’argent gagnée à Rio auprès d’amis, d’élus, et d’un public enthousiasmé par son parcours.

C’est à Aubervilliers, au club Boxing Beats, qu’elle a commencé la boxe il y a 20 ans et s’est entraînée depuis.

"Bienvenue chez toi. On t’accueille ici avec l’émotion et la chaleur que tu nous a données tout au long de ces JO", a introduit Meriem Derkaoui, la maire, en présence de Stéphane Troussel, président du Conseil départemental, Elisabeth Guigou, députée, et Evelyne Yonnet, sénatrice.

La municipalité a organisé un accueil triomphal et festif : déambulation accompagnée d’un groupe de batucada, remise de la médaille de la ville, cérémonie officielle en mairie, dont la façade est ornée d’une banderole à l’effigie de la championne.

Et rencontre au square Stalingrad, où était organisé ce jour là le Forum des Sports, rassemblant justement les clubs et associations sportives de la Ville.

Malgré sa médaille olympique, l’empressement médiatique matérialisé par les caméras de télés, appareils photos et autres micros sur perche, Sarah Ourahmoune s’y est exprimée dans la plus grande simplicité.

" A Rio, j’ai reçu énormément de messages de soutien, ce qui m’a beaucoup aidé", a t’elle remercié face au public. "J’ai réalisé là-bas mon rêve d’enfance. C’est l’aboutissement d’un long parcours. Aujourd’hui je me sens en paix. J’ai la sensation d’être allée au bout de moi-même", a ajouté la boxeuse de 34 ans, dont c’était les derniers combats.

"Je l’ai découverte à la télé, lors des matchs à Rio. J’étais à fond avec elle. Alors aujourd’hui je suis venu la voir pour de vrai", a confié, au pied du ring, un jeune garçon avant d’aller joyeusement solliciter un autographe. Sa mère a renchéri : "C’est une fierté pour Aubervilliers, un parcours très positif, et ça fait beaucoup de bien ".

NA
Photos : Willy Vainqueur